les parents rejettent toute responsabilité dans le drame
Un couple d’Afghans se trouve toujours en garde à vue ce vendredi 8 décembre 2023. La veille, leur bébé a été retrouvé mort dans une chambre où ils logent, à Épône (Yvelines).
Mystère sur ce qui a pu se passer dans la chambre 104 d’un hôtel social d’Épône (Yvelines). Jeudi 7 décembre 2023, dans la matinée, un nourrisson de 18 mois de sexe féminin a été retrouvé mort dans cet ancien Formule 1, transformé en lieu d’hébergement pour les migrants.
Placés en garde à vue pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendants », les parents, des ressortissants afghans, se disent étrangers au décès de l’enfant. Ce samedi matin, le parquet de Versailles doit décider des suites à donner à ce dossier.
Des traces de coups sur le corps et le visage
La responsabilité du couple, arrivé en France il y a un an, est pour le moment au cœur de l’enquête. Les secours, alertés vers 8 heures, n’ont pu que constater le décès du bébé. En arrêt cardiorespiratoire à leur arrivée, il présentait des ecchymoses sur le visage et le corps.
D’après les premières investigations, confiées à la Sûreté départementale, le père aurait quitté les lieux vers 6 heures pour aller travailler. Il a laissé son épouse et leurs trois enfants, deux garçons de 8 ans et 18 mois et une petite fille de 8 mois, dans l’une des deux chambres qui leur avaient été attribuées dans le centre d’hébergement. Le papa aurait appelé la maman vers 7 h 45 pour s’assurer que le grand était prêt pour aller à l’école.
La température du corps laisse penser que la mort remonterait à plusieurs heures
Que s’est dit le couple au téléphone ? On ne sait pas. Toujours est-il qu’après cet appel, le père contacte une voisine de chambre qu’il connaît bien pour lui signaler un problème. Cette dernière prévient les secours dans la foulée.
D’après les constatations médicales, la mort pourrait remonter à plusieurs heures avant l’arrivée du Samu en raison de la température corporelle plutôt basse de l’enfant lors des premiers examens. Une autopsie a été pratiquée vendredi 8 décembre 2023 dans la matinée. Ses conclusions ne sont pas connues pour l’heure.
Dans cet hôtel désormais fermé au public sont logés près de 80 familles, des réfugiés et des personnes placées par le 115. Mahrane, 38 ans, est accueilli là-bas avec sa famille depuis un an.
Ce ressortissant tunisien connaissait le couple en question, mais « de vu ». La « barrière de la langue » ne leur ayant pas permis de faire plus ample connaissance. Leurs enfants jouaient ensemble.
« La mère laissait parfois seuls ses enfants dans la chambre. Elle est même déjà restée bloquée à l’extérieur quand ils étaient à l’intérieur. Le veilleur de nuit était intervenu pour lui ouvrir », affirme-t-il de manière très catégorique.
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